90% des gens pensent que c’est une qualité mais c’est faux !

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Tout au long de notre éducation scolaire, le même message nous est répété en boucle : « Trouvez la bonne réponse », et « Ne vous trompez pas ». Dans le cadre du système scolaire, si vous faites de votre mieux pour suivre ces principes, vous traverserez normalement la période étudiante sans encombre. Vous répondrez en effet à la norme.

Le problème survient lorsque vous commencez à croire que si l’école vous enseigne ce mode de pensée, c’est qu’il faut réfléchir comme ça, dans toutes les situations, et qu’il ne faut jamais que vous vous trompiez…

La vie n’est pas un problème de maths

Dans la vie, il n’y a malheureusement pas souvent une réponse possible, ni même une seule bonne réponse, contrairement à ce que vous enseigne l’école. De plus, l’apprentissage de la vie se fait justement majoritairement à travers… l’erreur (Si si je vous assure, demandez autour de vous !)

Durant votre éducation, on vous a appris que vous trompez c’était mal. Rien n’est plus faux.

Se tromper c’est justement ce qui vous permet d’avancer et d’apprendre une fois que vous vous avez compris les raisons de votre échec.

Le problème c’est que 10 ans d’école obligatoire (pour les plus chanceux) vous ont formaté à vouloir toujours avoir raison, et à trouver la « bonne » réponse.

Résultat : Nous sommes terrorisés à l’idée de se tromper et de ne pas être parfait.

Vous pensiez qu’être perfectionniste était une qualité ? Lisez plutôt la suite…

 

Qu’est-ce qu’être perfectionniste ?

Vous savez c’est ce type toujours très propre sur lui, clean qui ne passe à l’action que si il est sûr qu’il fera parfaitement les choses. C’est le genre de personne, un peu maniaque (très ?) qui passe des heures à corriger, peaufiner et retravailler son devoir, en soulignant tous les mots-clés avec une règle millimétrée. Bien souvent ce comportement cache quelque chose de plus profond : un manque de confiance en soi, une peur du regard des autres, etc.

Même si l’exemple précédent semble « extrême », je crois ne pas me tromper en affirmant que l’on a tous une partie de nous « perfectionniste ». Eh oui, depuis tout petit on nous répète qu’il faut sans cesse « bien faire ». Tout notre système nous y encourage : l’école qui nous distribue  des bons ou des mauvais points, ou encore nos parents qui nous récompensent ou qui nous punissent en fonction de nos actions.

Moi aussi j’étais perfectionniste : je voulais tout maîtriser, tout comprendre, tout faire parfaitement et toujours avoir raison. Cela ne m’a mené nulle part (si ce n’est dans une impasse). J’essaye donc chaque jour un peu plus de m’accepter tel que suis, c’est-à-dire imparfait et de passer à l’action en faisant du mieux que je peux sans pour autant que cela ne vire à la névrose obsessionnelle.

 

Du perfectionnisme à la procrastination

La procrastination vous connaissez ? Être perfectionniste vous y conduit ! En voulant tout faire parfaitement et en refusant de vous tromper, vous commencez à développer la peur de ne pas bien faire et vous finissez par …ne rien faire !

Certains types de procrastinateurs se répètent cela lorsqu’il remettent une action à réaliser à plus tard : « ce n’est pas le ‘’bon’’ moment » ou même « j’attends de trouver une ‘’meilleure’’ solution » .

STOP !

Il n’y a pas de meilleur moment ou de meilleure solution que celle que vous mettez en place tout de suite !

Il y a une phrase que je me répete très souvent pour éradiquer mes derniers instincts perfectionnistes :

« Done is better than perfect ».

Voilà la pensée que vous devez développer : une chose faite est toujours mieux qu’une chose parfaite qui n’existe qu’au stade de pensée.

 

Le diable est dans le détail VS Au diable les détails…

Vous êtes étudiants et je suppose que ce que vous aimez c’est avoir du temps pour vous, à partager avec des amis, à faire du sport ou même la fête.
Vous avez donc besoin d’être productif dans votre travail et d’optimiser votre temps pour pouvoir faire toutes les choses ci-dessus.

Être perfectionniste est justement contre-productif ! Vous vous souvenez de la loi Pareto ? 20% de vos actions génèrent 80% des conséquences. En voulant que tout soit parfait vous perdez un temps fous sur 80% des choses qui ne vous fournissent qu’un faible rendement.

Attention tout de même ! Ne pas être perfectionniste est une chose, bâcler son travail en est une autre. Il y a des tâches qui nécessitent plus d’attention et d’exigence que d’autres. En effet, ce n’est pas la même chose que de préparer un entretien très important pour la suite de vos études que de faire un devoir qui compte pour 5% de votre note finale.

Certaines fois, les détails ont leur importance. Notamment lorsqu’ils peuvent vous permettre de tirer votre épingle du jeu et de vous démarquer de la masse !

Mais alors il est où ce satané diable ?!

Ayez une vision globale de la situation en vous concentrant sur les 20% de Pareto. Réfléchissez ensuite à quelques détails simples à mettre en place qui pourraient faire la différence. Il s’agit de trouver le juste milieu pour optimiser votre rendement temps/résultat.

Le beurre, l’argent du beurre… et le *** de la crémière

Dans sa quête de perfection, un perfectionniste cherche toujours LA solution parfaite (Ok, un peu redondant comme phrase). Sauf que LA solution parfaite n’existe pas !

Bien souvent on s’obstine à la chercher ce qui nous mène à un comportement indécis. Nous sommes incapables de prendre une décision et on passe des heures à tourner en rond.

On a tous un ami qui hésite pendant des heures voir même des jours pour faire un choix. Finalement tétanisé par la volonté de faire le choix parfait, il est déjà trop tard et une des options lui passe sous le nez. Il choisit alors par défaut l’option restante. Sa culpabilité d’avoir laissé passer la « bonne » option renforce alors son désir d’être parfait pour les fois suivantes. Bonjour le cercle vicieux…

 

Trompez-vous, soyez imparfait !

Faites de votre mieux mais ne arrêter de vouloir que ce soit parfait. Vous progresserez bien plus vite que les autres car à travers vos erreurs, vous apprendrez.

Imaginez un vendeur qui possède une technique de vente imparfaite et un autre cherchant la perfection, peaufinant et apprenant de nouvelles techniques de vente géniales mais qui ne passe jamais à l’action par crainte que ce ne soit pas parfait. Lequel des deux vend le plus à la fin du mois ?

Ayez le désir de vouloir sans cesse progressez, mais s’il vous plait, que cela ne soit pas un frein pour passer à l’action. Il est difficile d’accepter de faire les choses de manière imparfaite. Pour moi le premier.

Lorsque j’ai réalisé ma première interview, j’aurais voulu que tout soit parfait. Malheureusement ça ne l’était pas (le son et la qualité de l’image sont moyennes, sans parler de mon curseur de souris en plein milieu de l’écran !).

Néanmoins, j’ai décidé de la publier quand même car c’était, à ce moment là, le mieux que je pouvais faire.

Aurais-je du refuser de publier la vidéo sous prétexte que ce n’était pas parfait ?

Alors passez à l’action MAINTENANT sans vous soucier de savoir si ce sera parfait. Faites-le. POINT !

 

 

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