Une période d’examen est souvent un bon moyen de mieux se connaitre et de découvrir ses lacunes. Soumis au stress et à une grosse charge de travail, les moindres petits défauts s’en trouvent exacerbés.
Outre le fait d’être plus irritable à cause du stress, et de se mettre plus facilement en colère pour des futilités durant ces périodes de pression, un autre problème peut se révéler être plus dévastateur encore : la perte de confiance en soi.
Le thème de la confiance en soi est un thème très large qu’il serait vain de vouloir traiter en un seul article. Néanmoins, essayons d’apporter un premier élément de réponse.
Dans cet article, j’aimerais parler principalement du dialogue interne que l’on entretient avec soi-même.
Durant les périodes d’examen, on remarque souvent le même schéma se répéter. Il existe de nombreux étudiants sérieux, qui se sont donnés du mal pour travailler leurs cours et qui maitrisent leur sujet.
Comment expliquer alors que ces mêmes étudiants devant la porte de l’examen voient leur visage décomposé par la peur et répètent autour d’eux qu’ils vont échouer ?
De même, pourquoi, à l’inverse, certains élèves ayant très peu travaillé semblent beaucoup plus sereins que la première catégorie citée ?
Nous y sommes, il s’agit de la confiance en soi !
Le premier groupe d’étudiants, que nous venons de citer, est prêt à passer le devoir. Ces élèves connaissent et maitrisent leur cours, et si on leur demandait de résoudre l’examen chez eux, sans stress, il n’y a aucun doute qu’ils réussiraient haut la main.
Quel est donc le responsable de leur échec à l’examen ? Cette petite voix qui résonne dans leur tête en leur répétant : « tu ne vas pas y arriver », « tu as déjà oublié tout ce que tu savais », « le sujet va être dur et va tomber sur un chapitre que tu ne maîtrises pas suffisamment »
Cette manière de penser est dévastatrice.
Je vous le dis sans détour : lorsque votre dialogue interne ressemble à ce que vous venez de lire plus haut, vous vous formatez à l’échec, et vous vous refusez de vous donner le droit de réussir votre examen.
Connaissez-vous le pouvoir de votre mental ? Votre mental dirige cette voix intérieure qui peut vous permettre de surpasser vos limites dans l’effort, qu’il soit physique ou mental, mais aussi et à l’opposé, celle qui peut vous laisser tétaniser par la peur, immobile, et vous faire rater tous vos examens.
Apprendre à dominer ses pensées
Observez autour de vous les personnes qui ont « réussi ». Ce sont peut-être des personnes proches ou alors des personnes célèbres. Chacune d’elles, même si la difficulté était réelle, a réussi car elle était persuadée que c’était possible pour elle, et qu’elle allait y arriver.
Pensez-vous réellement que lorsque Mickaël Jordan shootait un trois points à la dernière seconde de jeux pour sauver la partie, il se disait intérieurement : « je shoote mais je sais que je vais manquer le panier et faire perdre mon équipe » ?
Je pense plutôt que son dialogue interne était le suivant : « Ce panier va rentrer coûte que coûte, j’en ai déjà mis des milliers, je sais que je vais le mettre, j’en suis CONVAINCU ! »
(Pour les amateurs de Basket, c’est ici !)
C’est votre état d’esprit qui détermine en grande partie votre réussite. Si dès le départ vous pensez ne pas réussir, alors vous pouvez être sûr que vous avez de grandes chances d’échouer.
Soyez donc attentif à votre dialogue interne et aux pensées que vous laissez s’installer en vous. Lorsque surviennent des pensées négatives, prenez en conscience et changez-les pour des pensées emplies de courage et de confiance. Remplacez un « je ne vais pas réussir ce devoir » par un « je vais obtenir une bonne note à ce devoir, j’ai travaillé pour ».
Se formater à la réussite et avoir confiance
N’hésitez pas non plus à prendre les devants et à formuler de manière consciente des affirmations positives. Vous pouvez par exemple vous répéter intérieurement : « Je connais bien mon sujet, je vais réussir ce devoir, j’ai travaillé suffisamment et maintenant ce n’est plus qu’une formalité pour valider cet examen ». Accompagnez cette affirmation d’une grande respiration et d’un sourire éclatant.
Vous pensez que ça fait bête de sourire pour rien ? Si on vous le fait remarquer, dites simplement que vous avez repensé à quelque chose de drôle. De toute manière, il y a peu de chance qu’on vous fasse une remarque. Par contre le fait de sourire vous conditionne à développer un état d’esprit positif.
Faites maintenant une petite expérience en lisant cet article. Reproduisez la même tête que vous feriez si vous étiez en train de pleurer et faites une grimace comme si vous souffriez réellement. Vous avez remarqué le changement qui s’est opéré en une seconde ? Votre état d’esprit était figé sur cette émotion négative, et broyait du noir.
Faites maintenant la même expérience en souriant du plus fort que vous pouvez. Éclatez même de rire, vous êtes maintenant pris d’un véritable fou rire que vous ne pouvez pas contrôler ! Que s’est-il passé cette fois-ci ? L’effet inverse ! Vous étiez bien, et votre état d’esprit était positif !
Alors pensez à cela, chaque fois que vous pensez négativement, reformulez votre pensée et souriez ! Changer votre physiologie peut avoir des pouvoirs insoupçonnés !
Supprimer les négations de votre dialogue
Dernière chose importante : Lorsque vous transformez une affirmation négative en affirmation positive, cette dernière ne doit pas contenir de négation. (Contradictoire cette dernière phrase, non ?)
Je vous donne un exemple : si vous vous dites intérieurement « je vais louper cet examen », et que vous changez cette affirmation par « je ne vais pas louper cet examen » cela ne fonctionnera pas.
Ceci est une règle très importante qu’il est important de bien comprendre.
Livrons-nous à une petite expérience, faites ce que vous lisez : Ne pensez pas à Passe-Partout en tutu rose.
Quelle est la première chose à laquelle vous avez pensé ? Je suis prêt à parier cher que c’était à Passe-Partout en tutu rose. En effet, votre esprit, bien que complexe, fonctionne de manière très simple lorsqu’il rencontre ce genre d’affirmation : il ne connait pas la négation. Il retient par ailleurs les idées associées aux mots que vous lisez, qui sont ici « Passe-Partout » et « tutu rose ».
Si vous vous dites « je ne vais pas louper mon examen » vous donnez donc l’ordre à votre inconscient de rater votre examen…
Il est maintenant grand temps d’avoir confiance en vous et de devenir le maître de vos pensées !
Affirmez haut et fort que vous allez réussir et n’ayez plus peur de rater un examen lorsque vous avez travaillé dur pour !
Je vous laisse sur une citation qui, je l’espère, inspirera vos futures réussites :
« Que vous pensiez pouvoir le faire ou que vous pensiez ne pas pouvoir le faire, dans les deux cas vous avez raison ».
Henry Ford
